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Lieux chargés d'historie

Des Trésors inaperçus

Nécropole juive dans la rue Acera de Recoletos

« Ce sont des tombes des temps anciens, où des hommes dorment le sommeil éternel. À l’intérieur, il n’y a ni haine ni jalousie. Ni amour non plus ou animosité de voisins. Quand je les regarde mon esprit n’est pas capable de distinguer entre esclaves et maîtres ».Ces mots de Mosheb Ibn Ezra, recueillis sur une plaque, marquent l’emplacement de l’ancien cimetière des juifs, découvert en 2002.

La nécropole suit le schéma d’autres sépultures hébraïques de la péninsule : elle se situe dans une zone extérieure au centre urbain (qui terminait, au XV siècle, dans la rue Santiago) et près d’un cours d’eau (la rivière Esgueva coulait par là avant son enfouissement).

Nombreux sont les voisins qui ignorent l’existence de ce cimetière juif, signalé aujourd’hui par des plaques avec des inscriptions hébraïques, qui indiquent le lieu où se trouvent un millier de tombes, approximativement.

La Ruelle de San Francisco

La ruelle de San Francisco est un énorme trompe-l’œil qui prétend une prolongation visuelle de ce qui fut avant, un passage ouvert jusqu’à la Place Mayor. Interrompu abruptement par la construction d’un bâtiment moderne, on profita du mur pour recréer ce qui pouvait se voir, à priori, en débouchant sur la place : la façade du couvent disparu de San Francisco, où furent enterrés Cristóbal Colón ou Frère Alonso de Burgos, confesseur d’Isabel la Católica. Le modèle s’est réalisé à l’image du dessin du XVIII siècle, de Ventura Pérez.

Des cours cachées

En 1563, le chroniqueur portugais Tomé Pinheiro da Veiga décrivait Valladolid comme une somptueuse ville de 400 palais. Au-delà des indispensables cours des palais de Santa Cruz, des Comtes de Benavente, de Pimentel ou, bien sûr, du Palais Royal, il existe aujourd’hui encore, des bâtiments commerciaux, résidentiels ou municipaux qui rappellent leur origine de maison palatiale. N’hésitez pas à découvrir le Palais des Alarcón, devenu un passage qui communique les rues Paraíso et Juan Mambrilla ou, dans cette même rue, la Maison des Zúñigas, devenue aujourd’hui le centre de l’Université de Valladolid. Faites un arrêt sur le chemin pour entrer dans les cours du bâtiment au numéro 9 de la rue Guadalcimero (immeuble de logements et locaux commerciaux, actuellement), de la Maison des Gallo (Hôtel Imperial) et du restaurant Caballo de Troya, qui prend son nom de l’ancienne auberge qui s’y trouvait dans le passé.

Maisons de Gabarrón

Ce torrent créatif est l’œuvre de Cristóbal Gabarrón, de Valladolid par adoption, (responsable entre autres, d’interventions dans l’Anneau Olympique d’Atlanta, aux États-Unis, ou dans le siège du Parlement de la Communauté Européenne à Bruxelles). La marque particulière d’optimisme que Gabarrón imprima au quartier España vise à exprimer le rôle social de l’art.

La rupture esthétique du « quartier de la couleur» zigzague entre les maisons les plus uniformes de la zone avec une gamme de couleurs des plus osées : les éléments roses, bleus, jaunes, verts et rouges mettent en valeur les portes et les fenêtres grâce à des compositions sinueuses et changent la silhouette des maisons basses en constituant un petit oasis d’imagination hors des circuits habituels.

Ossuaire dans l’église du Salvador

L’église du Salvador, où semble-t-il fut baptisé San Pedro Regalado, conserve un des plus anciens cimetières de Valladolid. Sous le sol de la chapelle de San Juan Bautista se trouve un maillage de cryptes qui date du XV siècle, dont une partie peut se contempler grâce au sol vitré de la salle, ainsi qu’un précieux ossuaire avec de nombreux crânes.

L’usine de la lumière

Le lieu où la rivière Esgueva se jette dans le Pisuerga représente une des plus importantes enclaves parmi le vaste catalogue du patrimoine industriel que réunit Valladolid : Conduite par une série d’écluses, ses eaux surpassent un saut de sept mètres de hauteur. Il s’agit de l’ancienne Centrale Électrique de Linares, plus connue comme « Usine de la Lumière », projet inauguré en 1932, capable de produire 172 chevaux de force utile.

Malgré l’envergure du projet, la vie utile de cette centrale fut brève, en effet, sa fermeture définitive fut accordée en 1976. La structure qui se conserve de nos jours, maintient une partie de la mécanique qui réglait la production d’énergie, ainsi que les barrages voisins.

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Renseignements touristiques

Office de tourisme de l'Acera de Recoletos

Ouvert du lundi au samedi de 9h30 à 14h et de 16h à 19h. Le dimanche, ouvert de 9h30 à 14h.

Téléphone : 983 21 93 10

Office de tourisme de San Benito, Calle de San Benito s/n

Ouvert du lundi au samedi de 10h à 14h et de 16h à 19h. Le dimanche, ouvert de 10h à 14h.

Téléphone : 983 42 61 93

Point d'information touristique de la gare

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 14h et de 16h à 19h. Le dimanche, ouvert de 10h à 14h.

Téléphone : 983 42 60 30

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